Règle de publication des coms

Face aux attaques répétées d'une certaine personne, je me vois dans l'obligation de modérer les commentaires sur ce blog. Je vous promets de faire le maximum pour les publier le plus rapidement possible afin que cet endroit reste un lieu de libre expression DANS LE RESPECT DE TOUS. Chacun est libre d'y exposer son opinion quelle qu'elle soit, mais je supprimerai systématiquement attaques personnelles et insultes
(ce blog n'est pas un ring pour régler les problèmes perso). 
Merci
So

Vendredi 15 février 5 15 /02 /Fév 20:37
Voici un mois que ce blog existe
Un mois que j'y couche les récits de mes soirées, mon cheminement dans la soumission, mes états d'âme, mes doutes et mes joies.
Un moi que vous me lisez, que vous m'encouragez, que vous me cirtiquez aussi parfois.
A vous tous, mes lecteurs, amis ou visiteurs d'un jour, je veux dire un grand 
M E R C I 
Merci de me lire
Merci d'être là parcequ'un blog sans lecteurs n'est rien d'autre qu'un journal intime
Merci pour vos coms qui me donnent envie de continuer à écrire
Et enfin un énorme merci à toi, mon Maitre, sans qui rien ne serait possible, sans qui je n'aurais rien à raconter. Merci à toi d'avoir à nouveau fait battre mon coeur, d'avoir à nouveau réveillé mes sens. 
Merci à toi de me donner envie, de me pousser à me dépasser, de faire, peu à peu, tomber mes défenses, mes barrières, mes tabous et mes hontes.
M E R C I
Par So - Publié dans : Etats-d'âme
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Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 10:13
Nous descendons l'escalier en colimaçon ... Ainsi, nous voici dans l'antre de la bête. Je retrouve ce que j'avais déjà vu en photo. La voute en pierre, les meubles, les instruments ... Dans quelques instants, nous commencerons à jouer ici ...
Lorsque nous remontons, Caïman est là. Il nous dit qu'il doit partir travailler et qu'il reviendra plus tard dans la soirée. Nous prenons un verre avec lui, puis il se lève. Je ne me méfie pas du tout, je sais qu'il n'a pas le temps de jouer et je dois avouer que j'en suis plutôt soulagée. Il se tient derrière moi, sans un mot. Puis s'approche, me touche le cou. Je ne réagis pas. Soudain, je sens ses dents s'enfoncer dans ma chair ! Je suis muette de stupeur ! Ah la sale bête ! Qu'il porte bien son nom !!!!!! Je garderai l'empreinte de ses machoires 3 bonnes semaines ! Il part, nous laissant seuls au donjon.

Je suis tirée de mes pensées par la sonette de la porte d'entrée. Nous remontons accueillir nos "invités". N. est sublime. Je suis impressionnée par son port de tête, d'une fierté exceptionnelle qui contraste avec l'angoisse que je peux lire dans ses yeux. JM, son Maître, est réellement sympatique. Le courant passe tout de suite. Mon Maître leur fait visiter le donjon. Je n'ai pas le courage de redescendre tout de suite ... Il est encore trop tôt. Je me roule une cigarette en les attendant. J'aime ce geste, le contact du tabac, le mouvement pour l'emballer dans le papier, le petit coup de langue comme touche finale. Ca me donne une contenance, m'oblige à me concentrer sur autre chose.
Ils remontent et nous faisons connaissance autour d'un verre. Je leur apprend que je n'ai pour l'instant à mon actif que 2 séance, que j'apprends doucement. Ils me rassurent. JM sera spectateur. Il veut simplement voir mon Maître dominer sa soumise et lui donne carte blanche. N se déshabille, son Maître lui met son collier, la prend en laisse et nous descendons. Mon Maître la place debout au centre du donjon et commence à s'occuper d'elle, à lui parler, à la pincer, à la caresser, à lui donner quelques coups de martinet. JM s'installe dans un fauteuil, face à eux, et me fait asseoir à ses pieds. Soudain, il se lève et m'entraine vers la croix de Saint-André. Je panique, cherche le regard de mon Maitre qui semble ne s'être apperçu de rien ! Je n'ose me rebeller mais suis terrorisée. Je n'ai encore jamais été attachée, jamais été fouettée par un autre que mon Maître. Je suis pieds et poings liés. Je fulmine, j'enrage !!! Il devait rester spectateur ! Je ne devais pas être dominée par un autre que mon Maître ! Un premier coup s'abat sur mes reins. Aie, c'est trop fort ! Mon Maître intervient immédiatement. Il surveillait du coin de l'oeil ce qui se passait. Il me détache et ordonne à N. de me caresser et de s'occuper de moi. Puis nous échangeons nos places. Je la prépare, la caresse, la lèche. Son Maître commence à la fister puis me demande de faire de même. C'est la première fois que je fiste une femme. Je suis mal-à-l'aise, j'ai peur de lui faire mal, mais ses râles de plaisir me rassurent. Mon Maître finit par la prendre puis nous remontons tous les 4. 
L'ambiance est vraiment détendue, nous nous rhabillons, buvons un verre, plaisantons, promettons de nous revoir.
Soudain, la porte s'ouvre. Caïman entre. Il est déçu que nous ayons déjà fini de jouer ... Nous jouerons ensemble une prochaine fois. Nous prenons un dernier verre tous ensemble, cloturant ainsi une journée mémorable. 
Par So - Publié dans : Récits
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Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 08:44

200

"Tu te souviens du mot ?
Oui"
(l'angoisse monte, c'est la première fois en 4 mois que tu me poses la question)
Tu déposes le fouet et le martinet sur le lit
"Déshabille-toi !"
Le ton est sans équivoque
Je tente une pirouette, me glisse sous la couette, emportant avec moi les instruments de la punition
"Tant-pis"
La couette vole, la ceinture s'abat, m'arrachant un hurlement de douleur
 
Docile, à quatre pattes sur le lit
Poignets et chevilles enserrés dans les bracelets de cuir
Le clic des mousquetons qui se referment, liant mes mains à mes pieds
Me voilà livrée, immobile, sans possibilité de fuite
 
1 . 2 . 3 . 4 . 5 . 6 . 7 . 8 . 9 . 10
Fesse droite, fesse gauche, le martinet danse de l'une à l'autre
 
11 . 12 . 13 . 14 . 15 . 16 . 17 . 18 . 19 . 20 
L'intensité monte
 
21 . 22 . 23 . 24 . 25 . 26 . 27 . 28 . 29 . 30
Mon dos me brule
 
31  . 32 . 33 . 34 . 35 . 36 . 37 . 38 . 39 . 40
Ca ne va pas ??? Tu n'as jamais frappé si fort !!!
 
41 . 42 . 43 . 44 . 45 . 46 . 47 . 48 . 49 . 50
Je ne peux plus retenir les premières larmes
 
51 . 52 . 53 . 54 . 55 . 56 . 57 . 58 . 59 . 60
Non, je ne veux pas, je ne veux pas craquer ... Pourtant les sanglots me submergent
 
61 . 62 . 63 . 64 . 65 . 66 . 67 . 68 . 69 . 70
J'ai mal ! Les cris restent prisonniers de ma gorge
 
71 . 72 . 73 . 74 . 75 . 76 . 77 . 78 . 79 . 80
Ne pas bouger, penser à autre chose ... Oh comme je te déteste !
 
81 . 82 . 83 . 84 . 85 . 86 . 87 . 88 . 89 . 90
Je voudrais te mordre, te frapper mais mes entraves m'en empêchent
 
91 . 92 . 93 . 94 . 95 . 96 . 97 . 98 . 99
Nooooooooooooooooooooon, ça suffit !!!!!! Pourquoi t'ais-je à ce point provoqué ... Comment peux-tu aimer me faire souffrir de la sorte ! Comment peux-tu rester insensible à mes larmes !!!! Comment peux-tu ne pas entendre mon appel silencieux !!!!!!!!! 

100
 
Tu arrêtes, passes devant moi
Je ne relève même pas la tête
Trop peur de ce que tu pourrais lire dans mes yeux
J'ai mal
J'ai peur
Je te déteste
Je pleure en silence
Tu t'approches
Une première pince sur le sein droit
Je ne sens rien, ni plaisir, ni douleur
Une deuxième sur le sein gauche
Ca m'est égal, fais de moi ce que tu veux 
Je te déteste
 
101 . 102 . 103 . 104 . 105 . 106 . 107 . 108 . 109 . 110
Je me calme ... Tu comptes à ma place
 
111 . 112 . 113 . 114 . 115 . 116 . 117 . 118 . 119 . 120
Je me concentre sur ma respiration
 
121 . 122 . 123 . 124 . 125 . 126 . 127 . 128 . 129 . 130
Je pleure, en silence, de tout mon corps, de tout mon coeur
 
131 . 132 . 133 . 134 . 135 . 136 . 137 . 138 . 139 . 140
Ma tête se vide, je pars, je déconnecte
 
141 . 142 . 143 . 144 . 145 . 146 . 147 . 148 . 149 . 150
La douleur est intense mais tout sentiment de rage m'a abandonnée
 
151 . 152 . 153 . 154 . 155 . 156 . 157 . 158 . 159 . 160
Les pleurs me libèrent
 
161 . 162 . 163 . 164 . 165 . 166 . 167 . 168 . 169 . 170
Je me sens sereine, je t'aime
 
171 . 172 . 173 . 174 . 175 . 176 . 177 . 178 . 179 . 180
La rebelle est domptée
 
181 . 182 . 183 . 184 . 185 . 186 . 187 . 188 . 189 . 190
Un sentiment de fierté m'envahit ... Je touche au but, j'ai réussi, j'ai supporté, tu m'as menée au delà de mes limites
 
191 . 192 . 193 . 194 . 195 . 196 . 197 . 198 . 199
Aie !!!! La douleur est cinglante !!!! Le fouet a remplacé le martinet. Chaque coup qui tombe me rapproche en même temps de la fin, mais aussi du dernier qui, je le sais, sera le plus terrible
 
200
 
Communion de nos corps dans une ultime étreinte qui nous mène au plaisir partagé ...
 
 
Je tremble
Tu m'enveloppes de tes bras
Chut, mon Amour .... Ne dis rien ... Un moment pareil ne peut s'habiller que de silence ...
 
Merci
Par So - Publié dans : Récits
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Samedi 9 février 6 09 /02 /Fév 13:04
Je connaissais mon Maitre depuis moins d'un mois.
Nous avions à peine commencé à jouer et j'étais encore vanille.
Mon Maître m'avait souvent parlé de Caïman et de son donjon et, comme je suis curieuse, j'avais cherché son annonce.
La photo était impressionnante : cet air sérieux, ce regard dur ... Il émanait de lui une autorité naturelle  .... je n'étais pas certaine d'avoir envie de faire sa connaissance ! Et puis je lis l'annonce. Il y parle de tolérance, du fait qu'il y a autant de façons de jouer que de joueurs, d'"anticonformiste du bdsm" ... J'aime autant le style que le contenu. Celà attise ma curiosité. En haut à droite, un lien vers le site perso. Je clique et me voilà sur le blog. Je découvre les photos du fameux donjon. La cave voutée, la croix de Saint-André, la table, le banc à fessée et cette fabuleuse collection de martinets, fouets, cravaches, pinces et autres badines qui tapisse le mur ... Je suis partagée entre l'envie de découvrir ce lieu réellement atypique et la peur de ce qu'on pourrait m'y faire !
C'est que je sais que la soumise du Caïman est une Grande Joueuse. Je suis impressionnée par les récits de mon Maître. Je me sens toute petite à côté. J'aime les jeux à deux, je découvre progressivement mes limites, mes envies, mes peurs .... mais je ne me sens pas prête à affronter le regard des autres. D'autant que notre dernière séance s'est particulièrement "mal" passée. Au bout de 5 minutes, j'ai eu des sueurs froides et mon Maître a mis fin à la séance, me laissant frustrée, déçue, fachée de n'avoir pas été à la hauteur, vexée de n'avoir pu atteindre l'objectif que je m'étais fixé, inquiète de l'avoir peut-être déçu. Ses calins, ses caresses, ses mots doux pour m'expliquer que c'était normal, que l'on ne peut pas toujours être au top de sa forme, n'ont pas suffi à me rassurer totalement. Aussi, quand il m' annonce que nous avons rendez-vous au donjon avec un Maître et sa soumise, je suis prise de panique. Et si, à nouveau, je n'étais pas à la hauteur ! Et si je faisais honte à mon Maître ! {Il faut dire qu'à ce moment, je ne l'appelais pas encore mon Maître et je lui répètais sans arrêt que je n'étais pas sa soumise, que j'acceptais de jouer avec lui mais que je ne lui appartiendrais jamais (il ne faut jamais dire jamais ;)) J'avais peur que mon impertinence ne le fasse passer pour un Maître sans autorité, je ne savais pas encore que ça le rendait d'autant plus fier de moi ....}
Lorsque nous arrivons au donjon, je suis dans mes petits souliers. Ouf, nous sommes les premiers. Mon Maître peut alors prendre le temps de me faire visiter les lieux...
Par So - Publié dans : Récits
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Vendredi 8 février 5 08 /02 /Fév 22:56

J'avais baptisé ce texte "Notre rencontre" mais mon Maître m'a demandé de l'appeler "Un instant de folie", cet instant ou, au téléphone, quand il m'a demandé de venir, j'ai répondu "oui" sur un coup de tête, cet instant ou est devenue possible une rencontre qui n'aurait jamais du avoir lieu...
 
Ce jour là, je rentrai chez moi totalement démoralisée après 2 jours d'épreuves d'un concours auquel j'étais certaine d'obtenir une note éliminatoire. Après 2 nuits d'insomnie à cause du stress, 13h d'épreuves et plus de 4h de transports, j'étais dans un état terrible et allumai l'ordi machinalement avant de m'affaler dans le canapé. Je fus tirée de ma torpeur par un wizz sur msn. C'était V. (V était à l'époque  un homme avec lequel j'avais une relation de domination virtuelle. Nous nous étions connus sur un site libertin, nous nous parlions sur msn et par téléphone depuis des mois mais nous ne nous étions jamais rencontrés. Nous avions néanmoins une vraie complicité.) Il me demanda si j'étais prête à lui obéir, je répondis que oui. Il me dit alors d'ajouter une adresse à mes contacts msn, de contacter cette personne et de lui dire que j'étais à sa disposition pour ce qu'il voudrait faire de moi, ce que je fis. Je me retrouvai en ligne avec un homme avec lequel, après lui avoir dit que j'étais à sa disposition sur ordre de V, j'échangeai quelques banalités. Cet homme me demanda quand j'étais disponible pour le rencontrer. Puis, sans me laisser le temps de répondre, ajouta :"ce soir". Je répondis que j'étais épuisée et qu'en plus ma voiture était en panne. Il me dit alors de prendre un taxi qu'il me rembourserait et j'acceptai. 


Cet homme, c'était Toi !

Dans le taxi, les idées bouillonnaient dans ma tête. Je n'avais jamais rien fait d'aussi dingue !!!! Je me rendais tard le soir, seule, chez un inconnu, car, même si V était ton ami, même si je savais qu'il ne me mettrait pas en danger, je ne savais rien de toi !!! Je suis arrivée chez toi vers minuit. 10 fois, en gravissant les escaliers, j'ai failli faire demi-tour, et puis j'ai fini par frapper à ta porte. J'étais totalement angoissée mais je n'en n'ai rien laissé paraître.
Tu m'a offert un verre (j'en avais grand besoin !!!) puis nous nous sommes installés côte à côte sur le canapé et avons commencé à discuter. De tout, de rien. De nos vies, de libertinage, de sentiments, de boulot .... Au bout d'une heure, nous avions totalement perdu de vue qu'il s'agissait de notre première rencontre. Le courant passait tellement bien entre nous, nous avions la même vision des choses, nous étions totalement en phase. J'ai commencé à me détendre, à me laisser aller, je me sentais bien, en confiance, dans un moment ou le temps était suspendu et n'avais aucune envie qu'il reprenne son cours ... je t'ai même tutoyé ....


A ce moment là, tu as repris les choses en main et tu es allé chercher un collier dans ta chambre, disant que V t'avait demandé de me punir et que là commençait la séance de dressage. Le collier me faisait un peu mal mais je l'ai accepté, me rappelant que je m'étais engagée auprès de V à te satisfaire et à accéder à toutes tes demandes.
Tu m'as alors dit de me lever pour me faire visiter l'appartement.
Dans ta chambre, tu m'a ordonné de rester debout, les jambes écartées, les mains dans le dos, tandis que tu préparais les ustensiles nécessaires à mon dressage.
J'étais vétue d'une jupe qui arrive juste au dessus des genoux, de bas, sans culotte (consigne de V), et un chemisier et soutien-gorge en haut.
Tu as sorti le martinet et le paddle, puis tu m'as ordonné de me déshabiller. Je n'étais pas très à l'aise, j'avais le regard fuyant et tu m'a forcé à te regarder dans les yeux.
Tu t'es approché de moi et a commencé à me pincer les seins de plus en plus fermement. Ensuite, tu as passé ta main entre mes cuisses pour sentir mon exitation. Tu m'as caressé, promenant tes mains sur moi, me mordant la nuque et les épaules.
Tu m'a alors ordonné d'écarter les jambes et de me pencher sur un tabouret de bar que tu avais apporté dans la chambre. Et tu as commencé à me fesser, d'abord doucement puis de plus en plus rapidement et fortement jusqu'à ce que j'aie des mouvements de recul face à l'intensité de la douleur. Tu as ensuite utilisé le paddle sur mes fesses, mes reins, le haut de mes cuisses. Tu ne tapais pas trop fort et ça faisait en fait moins mal que les fessées. Ensuite, tu as continué au martinet, mais assez soft. Tout d'abord sur mon dos, longuement, puis sur mes épaules, assez énergiquement. Tu l'as ensuite utilisé entre mes cuisses, là, c'est vraiment très douloureux ! Puis sur mon sexe, plus doucement.
Entre les coups, tu venais me caresser entre les jambes, glissant un doigt pour vérifier à quel point j'étais mouillée. Et je l'étais ... Tu me répétais que j'étais bonne à être baisée mais que ça n'était pas pour tout de suite. Tu a continué à me fouiller et à stimuler ma circulation sanguine un bon moment.
Puis tu m'as mis un oeuf vibrant dans le vagin et as continué à me travailler les seins avant d'y poser des pinces ...  doux équilibre entre plaisir et douleur. 
Ensuite, tu m'as godé énergiquement le vagin puis m'a demandé de m'asseoir sur le gode que tu avais positionné sur le tabouret et m'a caressé longuement en même temps. J'étais partagée entre plaisir et douleur, désir et honte. Tu me regardais droit dans les yeux et me forçais à soutenir ton regard. J'aurais voulu disparaitre sous terre. A chaque fois que tu retournais vers ton "sac à malices", je t'observais, inquiète, je te suivais des yeux, me demandant ce que tu allais me faire. Tu en as eu assez, t'es faché et m'as bandé les yeux, puis tu m'as ordonné de me lever. Tu t'es déshabillé, t'es assis sur le tabouret et a guidé ma tête jusqu'à ton sexe dressé. Je t'ai sucé avec application, tu forçais sur ma tête, afin de le faire entrer jusque dans ma gorge. Je n'y arrivais pas à cause du collier trop serré, tu m'a alors autorisé à l'enlever.  
Tu m'as dit de m'allonger sur le lit, sur le dos, les jambes écartées et as commencé à me lécher. Puis tu as mis un préservatif et m'a baisée jusqu'à ce que nous laissions tous les deux notre plaisir exploser, dans un accord parfait.
 
Nous sommes alors retournés dans le séjour et avons repris notre discussion en fumant et buvant un nouveau verre. Ca a été un moment d'une tendresse extaordinaire, contrastant avec la vulgarité, la dureté de ce qu'il s'était passé dans la chambre. Caresses, bisous, regards langoureux, j'étais sur un petit nuage. J'avais l'impression de te connaitre depuis toujours. Chaque mot que tu disais trouvait écho au plus profond de moi, ta vision du couple, de l'amour, de la fidélité, du libertinage correspondait en tout point à la mienne, ton besoin de liberté me renvoyait exactement au mien. Je me suis surprise à me dire "et si c'était celui que j'attendais depuis si longtemps ?" Celui dont on rêve en pensant qu'il n'exite pas, que ça n'est pas possible, que ça serait trop beau ! Puis je me raisonnais. "Mais non, il est marié, il a une soumise, il n'a que faire de moi !!!! Demain, il aura tout oublié et moi je garderai juste le souvenir d'une soirée exceptionnelle gravée dans mon coeur". Tout-à-coup, alors que j'étais perdue dans mes pensées, tu t'es penché vers moi et tu m'as dit à l'oreille, tout doucement : "j'ai envie de te faire l'amour" . A ce moment précis, tu as ouvert une brèche dans mon coeur et j'ai su que quelque chose d'inhabituel et de précieux s'était passé entre nous et que ça ne serait pas une rencontre sans lendemain ...


 

Par So - Publié dans : Récits
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Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 08:53

Samedi matin, 7h.

Je me réveille. Plus moyen de dormir. Pourtant, je pourrais en profiter pour une fois que le petit n'a pas classe !!!! Mais je suis bien trop exitée !!!!
Déjà hier soir, j'ai eu un mal fou à m'endormir après ton appel. T'imaginer dans cette salle d'attente de l'aéroport. Puis dans l'avion. 11h de vol et je serais dans tes bras. Ca n'est pas la première fois que nous passons 8 jours loin l'un de l'autre, mais je ne saurais dire pourquoi c'est la première fois que c'est aussi dur à supporter.
Peut-être parceque le décallage horaire nous a privé de nos longues conversations sur msn qui nous permettent de garder le contact quand nous sommes séparés. 
Peut-être parceque des choses vraiment importantes ont été dites pendant ces instants volés au téléphone ou par mail.
Peut-être aussi que je deviens chaque jour un peu plus dépendante de toi, que je t'appartiens chaque jour un peu plus.

Je me réveille et je suis trempée de désir pour toi. Je tente de me calmer (rien de tel que l'autosatisfaction lol) mais rien n'y fait. Je ne fait que penser à toi. A ce week-end que, pour la première fois depuis notre rencontre, nous allons passer ensemble. Je traîne encore un peu au lit, profitant de ce moment de calme avant le réveil des enfants. Je repense à nos conversations. Et puis il y a ce fouet que tu as acheté là-bas.... hummmmmm .... J'ai tellement hâte que tu me le fasses découvrir, que tu m'y fasses goûter. Je sens que le bdsm prend une place de plus en plus importante dans ma vie. Mon Amour me manque, mais mon Maître aussi. 
Tu m'as tellement manqué à la soirée au donjon samedi dernier. J'aurais pu jouer avec d'autres, mais je n'en n'ai pas eu envie. J'aime tellement quand c'est ton bras qui dirige le martinet . Avec les autres, c'est simplement du jeu, avec toi, c'est tellement plus fort ! Je n'arrive pas à croire à quel point tu m'as changée. Est-ce bien moi qui réclame maintenant ce qui me faisait tellement peur au début ???
...

Par So - Publié dans : Etats-d'âme
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 09:51
Voici un récit provisoire. Mon Maître m'a promis d'y ajouter ses commentaires pour en faire la version définitive ... Bon, il m'a promis ça il y a plus de 15 jours ... Je le publie donc en l'état en attendant ;)

Ca fait un mois qu'il m'en parle, qu'il me dit qu'il va m'emmener dans un endroit, que je vais avoir les yeux bandés et que je vais être baisée à la chaine.
Ca fait un mois que j'y pense, que j'essaye de m'imaginer la scène, que je me demande si je suis prête à abandonner à ce point ma fièreté pour devenir un pur objet sexuel.
Ca fait un mois que je me demande avec angoisse si je suis capable, physiquement, de me laisser baiser tout un après-midi.  
Ca fait un mois que, régulièrement, en me faisant l'amour, il me parle tout
doucement à l'oreille me décrivant cette scène que je trouve particulièrement exitante.
Ca fait un mois que j'attends ce moment tout autant que je le redoute ...
 
Et puis, un jour, il me dit "demain, nous passons l'après-midi à la Cheminée".
 
Nous arrivons dans le club. L'entrée ouvre directement sur le bar. Je jette un coup-d'oeil circulaire ...
Il y a là un couple qui prend un verre à table et quelques hommes seuls, la plupart au bar.
J'enlève mon manteau, un peu crispée. Je porte des bas résille, des talons, une robe courte sans manches,  très décolletée. La femme du vestiaire me fait des compliments sur mon tatouage, me donne du "ma chérie" ... je la trouve sympatique et me détend un peu.
Nous nous installons, prenons un verre, une cigarette, puis il m'envoie aux toilettes enlever mon string et mon soutien-gorge, que je lui donne.  Dans le couloir, il me pose mon collier... Un homme qui passe ne peut retenir un "hummmmmm" d'approbation. Ca me rend encore plus fière de porter ce collier, marque de mon appartenance à mon Maitre.
Dans la première salle, un couple fait l'amour, entouré d'hommes qui se masturbent. Nous les laissons à leur afffaire. Les couples, ça n'est pas notre recherche du moment ;)
Nous descendons, quelques hommes nous suivent.
 
Nous entrons dans la première salle. Au milieu, il y a une sorte d'"autel", recouvert de sky, de la taille d'un lit une personne mais assez haut. Mon Maître m'ordonne de me positionner debout, jambes écartées, les mains sur l'"autel" et me bande les yeux. Je me retrouve dans le noir complet, entourée d'hommes, et je ne sens plus mon Maître. La panique me gagne. Des mains me touchent, j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup. Je sens quelqu'un près de mon visage et suis terrorisée à l'idée qu'il m'embrasse. Puis je reconnais les mains de mon Maître, je sais qu'il est là, tout près de moi, et qu'il veille. Je peux enfin me laisser aller. Mon Maître me prend les mains, demande aux hommes de se mettre derrière moi et de me baiser à tour de rôle, ce qu'ils font tandis qu'il compte.
Au bout d' un moment, mon Maître me dit qu'il n'y a plus de candidats.  Je suis soulagée, c'est que je commence a avoir sérieusement mal aux jambes et au dos !!!!! Il m'enlève le bandeau et nous remontons pour une pause boisson cigarette. C'est réellement très troublant de me balader là sans savoir lesquels des hommes présents au bar m'ont prise Je le devine parfois à leurs regards.
 
Après la cigarette, mon Maître me  dit que ça n'est pas fini et nous redescendons. Nous longeons la première pièce ou nous nous sommes arrêtés tout-à-l'heure mais nous continuons notre chemin jusqu'à la pièce du fond. Elle est assez grande, avec des miroir et une banquette tout autour ainsi que des tabourets et de petites tables basses comme dans le bar. Nous nous allongeons côte à côte sur la banquette et il me remet le bandeau sur les yeux. Je suis sur le dos et il me demande d'écarter les jambes pour recevoir les hommes qui se présenteront. Il appelle les hommes qui passent, leur dit de me baiser. Il me dit que je suis sa pute, sa chienne, mais aussi qu'il m'aime et qu'il aime me voir prendre du plaisir comme ça. A côté de lui, j'entends une voix de femme. Je lui dit de la prendre, qu'il a le droit de prendre du plaisir lui aussi, que tout ne doit pas toujours être pour moi. Il refuse, me dit qu'aujourd'hui, il prend du plaisir à travers moi, de me savoir entièrement sienne. Comme c'est délicieux !!!!!
 
Au moment ou nous remontons fumer, il remarque que je regarde tout autour de moi, guettant dans les yeux des hommes un signe qui me diraient si ils m'ont ou non possédée. Mon Maître me dit que tous les hommes présents au bar m'ont baisée (il y en a eu 16 !). Je chavire entre la honte et la fièreté. Mais avant tout, je me sens heureuse en voyant le visage fier et radieux de mon Maître.
Par So - Publié dans : Récits
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 22:01
Voici quelques extraits d'un texte publié à la suite d'Histoire d'O de Pauline Réage,et  que j'ai trouvé particulièrement beau.

"Une fille amoureuse dit un jour à l'homme qu'elle aimait : moi aussi je pourrais écrire de ces histoires qui vous plaisent  : ... Vous croyez ?  répondit-il. Ils se rencontraient deux ou trois fois la semaine, et jamais aux vacances, et jamais aux fins de semaine. Le temps qu'ils passaient ensemble, chacun le volait à la famille et au travail. ... Pendant plusieurs années, ces haltes furtives et tendres, dans le répit qui suit l'amour, jambes mêlées et bras défaits, avaient été bercées de ces racontages et si l'on peut dire de ces récitages, où les livres ont la première place. Les livres étaient leur seule entière liberté, leur commune patrie, leurs vrais voyages ; [... ]
Il fallait, tout d'un coup, à telle ou telle heure fixée d'avance - la montre ne quitte pas le poignet - repartir. Il fallait retrouver chacun sa rue, sa maison, sa chambre, son lit de tous les jours, retrouver ceux à qui vous liait une autre manière d'inexpiable amour, ceux que le hasard, la jeunesse ou vous-mêmes vous étiez une fois pour toutes donnés, et qu'on ne peut ni quitter ni blesser quand on est au cœur de leur vie. Lui, dans sa chambre, n'était pas seul. Elle, était seule dans la sienne. Un soir, après ce "Vous croyez?" de la première page, et sans avoir idée qu'elle trouverait un jour sur un cadastre le nom de Réage et se permettrait d'emprunter à deux célèbres dévergondées, Pauline Borghèse et Pauline Roland, leur prénom, un soir, celle pour qui je parle aujourd'hui, à bon droit, puisque si je n'ai rien d'elle, elle a tout de moi, et d'abord la voix, un soir cette fille, au lieu de prendre un livre avant de s'endormir, couchée en chien de fusil sur le côté gauche, un crayon bien noir dans la main droite, commença d'écrire l'histoire qu'elle avait promise.
[...] La fille écrivait comme on parle dans le noir à celui qu'on aime, lorsque les mots d'amour ont été retenus trop longtemps et ruissellent enfin. Pour la première fois de sa vie écrivait sans hésitation, sans répit, rature ni rejet, écrivait comme on respire, comme on rêve. Le ronflement continu des voitures faiblissait, on n'entendait plus claquer de portières, Paris entrait dans le silence. Elle écrivait encore à l'heure des boueux, et de la petite aube. Première nuit passée tout entière comme sans doute passent les leurs les somnambules, arrachée à elle-même, ou qui sait ? rendue à elle-même. Au matin, elle rangea le bloc, qui contenait les deux commencements que vous connaissez, puisque si vous lisez ceci, c'est que vous avez pris déjà la peine de lire toute l'histoire, et que vous en savez donc aujourd'hui plus long qu'elle n'en savait à ce moment-là. Il fallait maintenant se lever, se laver, s'habiller, se coiffer, reprendre le harnais strict, le sourire de chaque jour, la muette douceur coutumière. Demain, non, après-demain, elle donnerait le carnet.
Elle le remit aussitôt  qu'il entra dans la voiture, où elle l'attendait à quelques mètres d'un carrefour, dans une petite rue près d'un métro et d'un marché. (...) Lire aussitôt, pas question. D'ailleurs ce rendez-vous se révéla être de ceux où l'on vient pour dire qu'on ne vient pas, lorsqu'on sait trop tard qu'il faut renoncer,  et qu'on ne peut pas prévenir. C'était déjà beau qu'il ait pu s'échapper. .[..] . Il disait s'échapper, car tous deux employaient un vocabulaire de prisonniers que leur prison ne révolte pas, et peut-être se rendaient-ils compte que, s'ils la supportaient mal, ils auraient aussi mal supporté, se sentant alors coupable, d'en être relaxés. L'idée qu'il fallait rentrer donnait tout son prix au temps dérobé, qui s'établissait hors du temps véritable, dans une sorte de bizarre et éternel présent . Ils auraient dû, à mesure qu'elles passaient sans leur apporter plus de liberté, se sentir traqués par les années qui se rétrécissaient devant eux. Mais non. Les obstacles de chaque jour, de chaque semaine - affreux dimanches dans lettres, sans téléphone, sans un mot ni un regard possible, affreuses vacances aux quatre cent mille diables, et toujours quelqu'un pour demander : A quoi penses-tu . - leur suffisaient pour se tourmenter, et craindre toujours que l'autre ait changé. Ils ne réclamaient pas d'être heureux, mais s'étant une fois reconnus, demandaient en tremblant que cela dure, mon Dieu, que cela dure ... que soudain l'un n'apparaisse pas à l'autre étranger, que subsiste cette fraternité inespérée, plus rare que le désir, plus précieuse que l'amour - ou qui peut-être était enfin l'amour. [...] Le plus grave à ce jour était pourtant le carnet. Et si les fantasmes qu'il révélait allaient indigner son amant, ou pire, l'ennuyer, ou pire encore, lui sembler ridicules? [...] Elle avait tort d'avoir peur : Ah, continuez, dit-il. Que se passe-t-il ensuite. Le savez-vous ? Elle le savait. Elle le découvrait à mesure. [...]
Un jour pourtant, le récit s'arrêta. Devant O, il n'y avait plus rien que cette mort vers laquelle obscurément elle courait de toutes ses forces, et qui lui est accordée en deux lignes. [...]"
Par So - Publié dans : Lectures
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